Les brèves de l’Onaps

Les brèves de l’Onaps sont des sujets d’actualité expliqués rapidement. Notre objectif est de vous offrir un contenu rapide à lire et, qui va à l’essentiel. Tout cela pour mieux apréhender les sujets d’activité physique et/ou de sédentarité qui font notre quotidien. Le contenu de cette page est pour cela régulièrement mis à jour.

Naître en période de Covid-19 : l’importance de l’activité motrice !

Toujours en pleine crise sanitaire, de nouveaux résultats viennent enrichir les connaissances sur les conséquences de la pandémie¹. En effet, une très récente étude a évalué les effets de la crise sanitaire sur différents domaines de développement chez les nourrissons âgés de 6 mois (communication, motricité globale, motricité fine, résolution de problèmes et aptitudes individuelles et sociales). Les auteurs ont montré qu’il n’existait aucune différence entre les bébés contaminés par la Covid-19 in utéro et ceux qui ne l’ont pas été. Cependant, les différences existent et sont importantes entre les bébés qui sont nés en période de pandémie (mars-décembre 2020) et ceux nés avant la crise sanitaire. En effet, les scores de motricité globale, de motricité fine et les aptitudes individuelles et sociales sont significativement plus faibles chez les bébés de 6 mois nés en pleine pandémie, entrainant un développement neurologique plus faible.

Une deuxième étude a montré des résultats similaires², en mettant en avant cette fois que les facteurs socio-économiques ont atténué les conséquences négatives de la pandémie chez les nourrissons, suggérant de mettre l’accent sur l’accompagnement poussé des familles à faible revenu.

Les travaux actuels portant sur le développement de l’enfant montrent donc que les bébés nés pendant la pandémie de Covid pourraient présenter un développement neurologique plus faible. Les facteurs contributifs potentiels incluent le stress des parents et de leur entourage, les interactions réduites avec les autres enfants principalement à cause des différents confinements et donc une moindre activité motrice.

Les résultats de ces analyses confirment donc l’importance des 1000 premiers jours de la vie, et la nécessité d’un suivi à long terme de ces enfants pour atténuer les séquelles provoquées par le contexte pandémique lors de leur naissance ou premiers mois de vie.

(1) Shuffrey et al. Association of birth during the COVID-19 pandemic with neurodevelopmental status at 6 months in infants with and without in utero exposure to maternal SARS-CoV-2 infection. JAMA Pediatr. Janvier 2022.

(2) Deoni et al. Impact of the COVID-19 pandemic on early child cognitive development: initial findings in a longitudinal observational study of child health. MedRxiv. Août 2021.

Activité physique : des bénéfices plus importants à l’extérieur

« Soyez plus actifs et moins sédentaires », voilà un message que nous entendons maintenant presque tous les jours, d’autant plus dans le contexte sanitaire actuel, qui a fait émerger de manière encore plus marquée l’importance de l’activité physique et de la lutte contre la sédentarité pour la santé. Cependant, notamment en cette période de l’année où il fait plus froid, nous préférons souvent rester à l’intérieur.… Et pourtant, l’activité physique en extérieur entraine de nombreux impacts positifs sur la santé ! C’est ce que nous indiquent trois revues systématiques (dont une méta-analyse) publiées très récemment (1,2,3).

En effet, Coventry et al. (2021) montrent que les activités physiques de plein air améliorent la santé mentale pour toutes les populations adultes (notamment les personnes âgées souffrant d’affections de longue durée, les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de maladies mentales graves et aussi les adultes en bonne santé)(1). En ce sens, ces activités physiques en extérieur sont efficaces à la fois comme réponse thérapeutique pour limiter les problèmes de santé mentale installés mais aussi comme approche préventive pour maintenir les individus en bonne santé. D’après leur travail, proposer des activités de plein air, comme par exemple le jardinage, de 20 à 90 minutes par semaine pendant 8 à 12 semaines serait suffisant pour impacter la santé des pratiquants. Ces résultats concordent avec ceux de Grigoletto et al. (2021) qui soulignent aussi que les personnes vivant à proximité de zones avec des équipements extérieurs sont plus susceptibles de faire de l’activité physique de plein air que celles qui en sont plus éloignées(2). Par exemple, la marche est l’entraînement le plus populaire en raison de sa facilité d’accès et du fait qu’elle ne nécessite ni équipement ni compétences particulières, mais cette pratique est plus importante chez les personnes qui résident dans un quartier riche en espaces verts. De plus, ils montrent que l’installation d’équipements extérieurs pour la pratique d’activités physiques (type circuit training, par exemple) permet notamment de favoriser l’activité physique des personnes, même s’ils préconisent un accompagnement par affichage, vidéo ou une formation pour une utilisation en toute sécurité.

Concernant les enfants, la littérature actuelle montre une relation positive entre le contact avec la nature et la santé des enfants, en particulier pour l’activité physique et la santé mentale, deux priorités en matière de santé publique(3).

Pour résumer, l’exercice en extérieur est associé à des bénéfices plus importants sur le bien-être, le stress et l’anxiété par rapport à des exercices similaires à l’intérieur, ce qui souligne la valeur ajoutée de l’activité physique de plein air(4).

(1)Coventry, P. A., Brown, J. E., Pervin, J., Brabyn, S., Pateman, R., Breedvelt, J., Gilbody, S., Stancliffe, R., McEachan, R., & White, P. L. (2021). Nature-based outdoor activities for mental and physical health: Systematic review and meta-analysis. SSM – population health16, 100934. https://doi.org/10.1016/j.ssmph.2021.100934

(2)Grigoletto, A., Mauro, M., Maietta Latessa, P., Iannuzzi, V., Gori, D., Campa, F., Greco, G., & Toselli, S. (2021). Impact of Different Types of Physical Activity in Green Urban Space on Adult Health and Behaviors: A Systematic Review. European journal of investigation in health, psychology and education11(1), 263–275. https://doi.org/10.3390/ejihpe11010020

(3) Fyfe-Johnson, A. L., Hazlehurst, M. F., Perrins, S. P., Bratman, G. N., Thomas, R., Garrett, K. A., Hafferty, K. R., Cullaz, T. M., Marcuse, E. K., & Tandon, P. S. (2021). Nature and Children’s Health: A Systematic Review. Pediatrics148(4), e2020049155. https://doi.org/10.1542/peds.2020-049155

(4) Thompson Coon, J., Boddy, K., Stein, K., Whear, R., Barton, J., & Depledge, M. H. (2011). Does participating in physical activity in outdoor natural environments have a greater effect on physical and mental wellbeing than physical activity indoors? A systematic review. Environmental science & technology45(5), 1761–1772. https://doi.org/10.1021/es102947t

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Impact du confinement sur l’activité physique et la sédentarité des enfants et adolescents

Au regard de la situation sanitaire actuelle, des résultats complémentaires à ceux de nos enquêtes « confinement » chez les enfants 1,2 semblent important à mettre en lumière. Une étude allemande 3 a comparé les comportements en termes d’activité physique et de sédentarité chez 1711 jeunes âgés de 4 à 17 ans lors du premier confinement.

De manière générale, les auteurs ont montré que, pendant le confinement, 11,1% d’enfants supplémentaires (comparativement à la période avant le confinement) ont atteint les recommandations d’activité physique (AP) (+14.7% chez les 4-5 ans et +4.8% chez les 14-17 ans). Ces résultats sont le fruit d’une diminution importante voire totale des activités physiques organisées et structurées mais d’une augmentation importante des temps consacrés à des activités physiques non structurées (augmentation moyenne de 17,7 min/jour : 11.8 min/jour pour les 4-5 ans et 17min/jour pour les 14-17ans). D’après les auteurs, fournir un environnement propice à la pratique d’AP non structurée à l’enfant pour qu’il puisse développer son autonomie, ses compétences et ses aptitudes (théorie de l’autodétermination) permet de stimuler sa motivation sur le long terme à pratiquer une activité physique. L’augmentation du temps passé à des activités physiques non structurées a été observée chez 30,2% des enfants qui ne faisaient pas d’activité physique structurée et chez 60,3% des enfants qui en faisaient avant le confinement. Ce résultat permet donc de montrer que l’augmentation du temps d’activité physique a été réelle chez l’ensemble des enfants, et non pas seulement chez les enfants sportifs et/ou actifs avant le confinement. De plus, il a été montré que la pratique des jeux de plein air a été augmentée (surtout chez les 10 ans et moins).
En parallèle, ils ont aussi mis en exergue que, pendant le confinement, 17,5% d’enfants supplémentaires (comparativement à la période avant le confinement) ne respectaient pas les recommandations du temps passé devant les écrans, avec une augmentation du temps total moyen passé devant les écrans pour des activités récréatives de 61,2min/jour.
Cette étude montre aussi que le confinement a eu un effet sur le niveau d’activité physique et de sédentarité plus prononcé chez les adolescents, avec une diminution plus importante du temps consacré à des activités physiques structurées, une augmentation moins importante du temps consacré à des activités non structurées et une augmentation plus importante du temps consacré à des activités sédentaires devant les écrans.
En accord avec nos précédentes recommandations1,2, les auteurs soulignent la nécessité, dans un tel contexte, que les pouvoirs publics et les décideurs permettent la mise en place d’espaces naturels sûrs (permettant de respecter les règles sanitaires en vigueur) pour la pratique d’activités physiques non organisées en plein air, et mettent l’accent sur des décisions visant les enfants qui vivent en zone urbaine, en proposant, par exemple, plus de possibilités d’activité physique en réalité virtuelle. Ils insistent aussi sur l’importance d’agir de manière coordonnée mais distincte sur les problématiques d’inactivité physique et de sédentarité puisque celles-ci n’évoluent pas de manière opposée.

1.       Fillon, A., Lambert, C., Tardieu, M., Genin, P., Larras, B., Melsens, P., Bois, J., Pereira, B., Fearnbach, N. S., Tremblay, A., Duclos, M., & Thivel, D. (2021). Impact of the COVID-19 confinement on movement behaviors among French young children: the ONAPS national survey. Minerva pediatrics, 10.23736/S2724-5276.21.06194-2. Advance online publication. https://doi.org/10.23736/S2724-5276.21.06194-2
2.       Chambonniere, C., Lambert, C., Fearnbach, N., Tardieu, M., Fillon, A., Genin, P., Larras, B., Melsens, P., Bois, J., Pereira, B., Tremblay, A., Thivel, D., & Duclos, M. (2021). Effect of the COVID-19 lockdown on physical activity and sedentary behaviors in French children and adolescents: New results from the ONAPS national survey. European journal of integrative medicine43, 101308. https://doi.org/10.1016/j.eujim.2021.101308
3.       Schmidt, S., Anedda, B., Burchartz, A., Eichsteller, A., Kolb, S., Nigg, C., Niessner, C., Oriwol, D., Worth, A., & Woll, A. (2020). Physical activity and screen time of children and adolescents before and during the COVID-19 lockdown in Germany: a natural experiment. Scientific reports10(1), 21780. https://doi.org/10.1038/s41598-020-78438-4

Activité physique et Covid-19

Toujours en pleine crise sanitaire, de nouvelles études montrent l’importance de la pratique d’une activité physique régulière face à la pandémie de Covid-19.

L’inactivité physique est un facteur de risque majeur de mortalité par la Covid-19.

Une équipe de recherche (1) a très récemment montré que chez les malades infectés par la Covid-19, ceux qui atteignent les recommandations d’activité physique avant d’être contaminés (150 minutes d’activité physique/semaine chez les adultes) avaient 2,26 fois moins de risques d’être hospitalisés ou d’aller en soins intensifs. Il est important de noter qu’après l’âge et les antécédents de transplantation d’organe, l’inactivité physique est le troisième facteur de mortalité suite à une infection à la Covid-19, les autres facteurs de risques classiques (IMC, maladies chroniques…) arrivant après.

Même après une infection par Covid-19 qui n’a pas nécessité une hospitalisation, les risques de mortalité sont augmentés, toutes populations confondues.

C’est ce qu’a montré une étude Américaine publiée dans Nature (2) : les malades atteints de la Covid qui n’ont pas été hospitalisés au cours des 30 premiers jours de la maladie, ont un risque augmenté de décès de +56% dans les six mois suivant l’infection, mais aussi un risque plus important de présenter un large éventail de manifestations cliniques : affections respiratoires, troubles du systèmes nerveux, troubles du sommeil, troubles métaboliques (diabète, obésité…), troubles cardiovasculaires, troubles du système digestif…

Les risques associés à la Covid sont donc non négligeables, même pour les personnes dont la maladie n’est pas suffisamment grave pour nécessiter une hospitalisation (ce qui concerne la majorité des malades), et l’ensemble de ces risques associés augmentent en fonction de la gravité de l’infection (pas d’hospitalisation, hospitalisation, soins intensifs).

 

En conclusion, il reste très important, malgré la période actuelle, de pratiquer une activité physique régulière afin de réduire les risques de développer une forme grave de la Covid-19.

L’Onaps rappelle qu’au moins 30 minutes d’activités physiques dynamiques par jour sont recommandées pour les adultes.

(1) Sallis et al. Physical inactivity is associated with a higher risk for severe COVID-19 outcomes: a study in 48 440 adult patients. J Sports Med. Avril 2021.

(2) Al-Aly et al. High-dimensional characterization of post-acute sequalae of COVID-19. Nature. Avril 2021.

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L’activité physique réduit l’ensemble des causes de mortalité !

Une récente étude réalisée en Nouvelle-Zélande montre que l’utilisation du vélo pour les déplacements domicile-travail permet une réduction du taux de mortalité globale de 10%,. Cette réduction étant plus importante pour les risques cardiovasculaires avec une diminution allant jusqu’à 20%.

Cette étude a suivi plus de 15 millions de personnes sur une période de 15 années. Les actifs sont interrogés sur le moyen de transport qu’ils utilisent pour se rendre sur leur lieu de travail.

En effet, l’utilisation d’un moyen de transport actif comme le vélo permet une réduction de la pollution de l’air et du risque d’accident de la circulation, une augmentation de la pratique d’activité physique.

Les auteurs souhaitent un engouement des pouvoirs publics à encourager la pratique du vélo et décourager l’utilisation de la voiture. En effet, la volonté est d’engager un changement de culture pour accroître les mobilités actives.

Source : Shaw C. et al, Is mode of transport to work associated with mortality in working-age population ? Repeated census-cohort studies in New-Zealand 1996, 2001 and 2006, International Journal of Epidemiology, 2020, 1-9

Réduire le risque de cancers en bougeant !

La journée mondiale de lutte contre le cancer avait lieu le 4 février 2020. L’occasion de faire le point sur les liens entre activité physique et incidence des cancers.

Une méta-analyse publiée dans le Journal of Clinical Oncology en décembre 2019*, qui a rassemblé les données de neuf études de cohorte, a étudié les relations entre l’activité physique et l’incidence de 15 types de cancer chez plus de 750 000 personnes suivies pendant 10 ans.

Les résultats de cette étude montrent qu’une pratique hebdomadaire de 2,5 à 5 heures d’activité physique d’intensité modérée permet de réduire significativement les risques d’apparition de 7 cancers différents sur les 15 étudiés : côlon, sein, endomètre (utérus), rein, myélome (moelle osseuse), foie et lymphome non hodgkinien (système immunitaire). Le cancer du poumon n’a pas été étudié.

Ces résultats viennent enrichir une littérature scientifique abondante concernant les preuves des effets de l’activité physique sur la prévention des cancers en prévention primaire. Avec des niveaux de preuve « convaincant » ou « probable », une activité physique suffisante et régulière, même d’intensité modérée, est associée à une diminution du risque de survenue des cancers du côlon, du sein (avant et après la ménopause), de l’endomètre et du poumon.

L’Onaps rappelle qu’au moins 30 minutes d’activités physiques dynamiques par jour sont recommandées pour les adultes.

* Matthews et al., Amount and Intensity of Leisure-Time Physical Activity and Lower Cancer Risk. J Clin Oncol 2019

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Quand écran rime avec troubles du langage chez l’enfant

Regarder un écran (télévision, ordinateur, tablette, jeux vidéo, smartphone, etc.) est un comportement le plus souvent sédentaire qui a un impact sur la santé des individus, et en particulier des enfants. En plus des conséquences liées au temps passé assis, c’est une source de fatigue cognitive qui complexifie les tâches d’apprentissage pendant la journée.
Une étude récente* a évalué chez les enfants âgés de 3 à 6 ans le lien entre l’exposition aux écrans le matin avant d’aller à l’école et le développement de troubles primaires du langage (allant du simple retard de langage aux troubles spécifiques plus sévères du développement du langage).
L’étude montre que ces enfants ont trois fois plus de risques de présenter des troubles du langage. Le risque est multiplié par six dans le cas où l’enfant discute rarement, ou jamais, du contenu des écrans avec ses parents.
L’étude montre ainsi qu’en plus de la précocité de l’exposition aux écrans et de la durée, le moment de la journée où l’enfant est exposé a un impact sur sa santé, tout comme le fait de ne pas discuter du contenu des écrans avec ses parents.
L’Onaps rappelle qu’il est recommandé d’éviter l’exposition aux écrans pour les moins de 2 ans, et de la limiter à 1h par jour pour les enfants de moins de 6 ans, notamment le matin avant d’aller à l’école et le soir avant d’aller se coucher.
Les professionnels de santé et de la petite enfance ont un rôle majeur à jouer dans la prévention en informant les parents sur les risques encourus. Un échange entre parents et enfants apparaît par ailleurs nécessaire au sujet du contenu des écrans.

* Collet M. et al., L’exposition aux écrans chez les jeunes enfants est-elle à l’origine de l’apparition de troubles primaires du langage ? Une étude cas-témoins en Ille-et-Vilaine, 2019

10 000 pas par jour, une intention plus qu’un objectif !

Il a maintenant été prouvé que chez les femmes de plus de 45 ans, faire 4 400 pas par jour suffit pour réduire les risques de mortalité, avec un minimum de 2 700 pas par jour, quelle quoi soit l’intensité !

Avec plus de marche par jour, les taux de mortalité diminuent progressivement avant de se stabiliser à environ 7 500 pas/jour*.

Il faut aussi noter que marcher plus vite n’est pas lié à une mortalité plus faible, en d’autre termes, il n’y a pas d’effets de la vitesse de marche sur la mortalité. Ces nouveaux résultats suggèrent donc que pour cette population, c’est la quantité de pas, plutôt que l’intensité de la marche qui est importante, avec un maximum de bénéfices atteints avant les fameux 10 000 pas tant convoités.

Ces résultats permettent d’encourager les nombreuses personnes pour qui les 10 000 pas par jour n’est pas un objectif accessible.

Il ne vous reste donc plus qu’à marcher, même à faible allure et en petite quantité !

*Lee et al. 2019. American Medical Association

Toute activité physique est bonne à prendre !

Il est maintenant prouvé que lorsque vous bougez, vous obtenez de réels effets positifs sur votre santé, quelle que soit l’intensité*.

Ainsi, même lorsque l’intensité de l’activité physique pratiquée est faible, une réduction conséquente du risque de mortalité est observée, avec une relation dose-réponse selon l’intensité.

À l’inverse, un risque de mortalité significativement plus élevé est observé à partir de 9h30 par jour passé en position assise ou allongée hors temps de sommeil.

L’Onaps rappelle que l’inactivité physique est associée à de nombreuses maladies chroniques et à un risque de mortalité précoce, tout comme un temps passé assis ou allongé important dans la journée.

La marche lente, les activités ménagères ou encore la pétanque font partie des exemples d’activités de faible intensité.

Il ne vous reste qu’à choisir votre activité et votre intensité ! Dans tous les cas mieux vaut bouger, même déambuler lentement, que rester assis.

*Ekelund et al. 2019. British Medical Journal

Vive les vacances actives !

Nos enfants consacrent 25 % de leur temps aux vacances. Belle occasion de pratiquer une activité physique ! Malgré cela, une étude récentemet en avant une augmentation du temps passé devant les écrans pendant les vacances, au détriment de la pratique physique. 

L’Onaps rappelle qu’au moins 1 heure d’activités physiques dynamiques par jour est recommandée pour les jeunes et qu’une durée supérieure apportera des bienfaits supplémentaires sur la santé. Les vacances scolaires sont une réelle opportunité de découvrir de nouvelles activités entre amis ou en famille.  Nager, faire du vélo à la campagne ou de la marche en montagne,  jouer au ballon ou faire du saut à la corde dans des parcs, faire du skate ou des rollers, aider papa ou maman au jardin ou à bricoler…
À chaque enfant son activité physique !

 * Olds et al. BMC Public Health 2019, 19 (Suppl 2):450

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Pic de chaleur : j’adapte mon activité physique !

C’est l’été ! Et les prévisions météorologiques annoncent un épisode de chaleur pour les prochains jours dans plusieurs régions de France.

Pratiquer une activité physique ou sportive pendant ces périodes de fortes chaleurs demande certaines dispositions qui doivent s’appliquer à tous, y compris aux personnes en bonne santé*.

 L’Onaps rappelle que lors de fortes chaleurs, il est conseillé de limiter l’activité physique pendant les heures les plus chaudes.

 Mais il est possible d’adapter son activité :

  • Choisissez le bon endroit (rechercher l’ombre et le frais), le bon moment (heures les plus fraîches) et la bonne activité (aquatiques par exemple) ;

  • Diminuez l’intensité de votre activité physique et faites des pauses régulières ;

  • Buvez suffisamment et de manière régulière ;

  • Portez des vêtements appropriés (chapeau, vêtements légers et amples…). »

 * HCSP, Recommandations sanitaires du Plan national canicule 2014