Addictions, activités physiques et sportives et sédentarité

#addictions

#activitéphysique

#maladieschroniques

Année :
2022- 2023

Porteur :
MILDECA

Partenaire :
Mildeca

Etat du projet :
En cours

Présentation du projet

Contexte

La Mildeca et l’Onaps se sont associés pour conduire un projet visant à caractériser, à partir de la littérature existante, les liens entre activité physique et consommation de substances psychoactives, selon les trois angles d’analyses suivants :

  • L’activité comme un facteur de prévention des consommations, ou de limitation de celles-ci ;
  • L’activité physique comme une modalité de prise en charge thérapeutique pour les usagers dépendants ;
  • L’activité physique comme un facteur d’initiation ou d’incitation à la consommation de substances psychoactives.

Cette analyse montre que la pratique d’activité physique aurait tendance à réduire les consommations d’alcool, de tabac et autres substances psychoactives. De plus, des effets positifs telle que l’augmentation de l’abstinence sont observés en prévention secondaire dans la plupart des études. Enfin, même si la balance bénéfice-risque semble pencher en faveur de l’activité physique, il faut tout de même garder en mémoire qu’elle pourrait également, pour certaines populations ou dans certaines conditions, favoriser l’entrée dans des consommations ou les augmenter. 

Les études analysées présentent des méthodologies très hétérogènes et il convient d’être prudent sur les orientations soulevées qui mériteraient d’être explorées de manière plus approfondie par de nouvelles études.

Les travaux de l’Onaps et de la Mildeca se poursuivent avec l’élaboration d’un mémento visant à capitaliser des interventions de prévention primaire de la consommation de produits par l’activité physique, et d’intégration de l’activité physique dans la prise en charge d’usagers dépendants.

Objectif

Caractériser, à partir de la littérature existante, les liens entre activité physique et consommation de substances psychoactives, selon les trois angles d’analyses suivants : l’activité comme un facteur de prévention des consommations, ou de limitation de celles-ci ; L’activité physique comme une modalité de prise en charge thérapeutique pour les usagers dépendants ; L’activité physique comme un facteur d’initiation ou d’incitation à la consommation de substances psychoactives.