C’est une question délicate mais importante. Les études commencent à dater un peu mais montrent que seulement la moitié de la population française pratique une AP. Par conséquent, nous devons communiquer sur les bienfaits des APS afin de convaincre les personnes de pratiquer, de lutter contre l’inactivité physique et la sédentarité dont les effets délétères ne sont plus à prouver.
Il faut trouver, et c’est là aussi que la collaboration entre l’Onaps et le Pôle sera pertinente, des moyens permettant à la population de pratiquer des AP à des fins de santé.
Pour bénéficier de réels bienfaits, les recommandations actuelles préconisent des AP devant être régulière, adaptée, sécurisée et progressive.
Ceci implique obligatoirement en amont de construire des formations sport santé permettant d’encadrer ce type d’activités. Ce point me paraît fondamental.
Dans un deuxième temps, les structures sportives devront être en mesure d’accueillir ce nouveau public à des fins de santé puisqu’il ne s’agit plus de pratique compétitive ou de loisirs mais de pratiques bénéfiques pour la santé.
Nous sommes certainement à un tournant idéologique : sport de compétition et sport-santé sont souvent opposés, alors que ces deux pratiques au sein d’une association sportive sont compatibles et viables sans qu’il y ait rivalité. Il conviendra de maintenir les deux orientations, de les enrichir pour obtenir un nombre de licenciés plus important, développer une autre idée de la vie fédérale, porter une philosophie différente. Le club doit se positionner en tant que vecteur de cohésion sociale.
Je crois que communiquer sur les bienfaits de l’AP sur la santé est essentiel dans la société actuelle pour amener un maximum de personnes à pratiquer, à lutter contre la sédentarité, des plus jeunes aux seniors avançant en âge.